Former les talents techno de demain avec RBC et QueerTech

 

Comment QueerTech et RBC soutiennent les jeunes professionnel·le·s dans la création de carrières en techno fondées sur la confiance, les connexions et le sens

Rebecca Ariss n’avait pas initialement prévu de travailler dans le secteur technologique. Ayant étudié les arts, les soins infirmiers et la langue des signes, iel a exploré plusieurs parcours professionnels en quête d’une formation qui lui offrirait à la fois des perspectives de croissance et de stabilité.

Un jour, en contribuant à l’implantation d’un système de documentation électronique dans un hôpital, Rebecca a découvert un réel intérêt pour l’innovation technologique — et s’est demandé s’il existait un chemin pour iel dans ce domaine.

« J’ai certainement eu une expérience très genrée qui me faisait croire que je n’étais pas doué·e pour les sciences et les maths. Mais j’ai compris que la programmation, c’est surtout de la logique, pas juste des maths — et que j’en étais tout à fait capable. »

Rebecca s’est ensuite consacré·e à l’autoapprentissage et a obtenu une bourse pour suivre un camp de formation en développement logiciel. Malgré ses nouvelles compétences et une expérience de stage, le parcours n’était pas sans embûches : un marché de l’emploi incertain, un sentiment d’isolement et des doutes persistants quant à sa place dans l’industrie en tant que personne queer.

« Je pense qu’on a encore une vision très étroite de qui fait partie du secteur tech. Et en ce moment, une grande partie de l’accès à l’industrie dépend du marché de l’emploi. C’était une préoccupation quand je suis entré·e dans le programme QT Access, et c’était clairement dans l’esprit de tout le monde. »

Après avoir passé quelque temps à chercher un emploi, Rebecca s’est inscrit·e au programme QT Access de QueerTech, une initiative conçue pour doter les personnes 2SLGBTQIA+ des compétences professionnelles nécessaires pour entrer dans l’économie numérique. Dès le début du programme, Rebecca a ressenti un véritable sentiment de chaleur et de soutien au sein de sa cohorte, partageant des expériences et apprenant aux côtés de ses pair·e·s tout en naviguant un marché difficile.

Au fil des semaines, iel a participé à des ateliers animés par des professionnel·le·s queer et trans du secteur technologique, ce qui a rendu les carrières dans ce domaine plus accessibles et authentiques.

« Il y avait un tel sentiment de soutien dans notre groupe — ce n’est pas quelque chose qu’on trouve partout. »

L’aspect mentorat du programme QT Access a été particulièrement marquant pour Rebecca. Grâce aux suivis hebdomadaires avec son mentor, iel a gagné en confiance, en clarté et en résilience, développant une meilleure compréhension de sa propre valeur professionnelle et de son parcours.

En 2024, Rebecca a fait du bénévolat lors de la QT Qonférence, l’événement annuel de QueerTech. C’est là qu’iel a établi un lien avec une entreprise de la santé numérique qui améliore l’accès à des soins complexes pour les communautés marginalisées. Iel a maintenu cette connexion… et a fini par obtenir son tout premier emploi à temps plein dans le secteur technologique.

« Je donne tout le crédit à QueerTech pour cette connexion — et c’est super de pouvoir dire ça, parce que j’ai vraiment ce collectif à cœur. »

Grâce au soutien de RBC, des programmes comme QT Access ouvrent des portes à des professionnel·le·s comme Rebecca — non seulement vers des emplois, mais vers des carrières porteuses de sens, où iels peuvent évoluer, contribuer et se sentir pleinement légitimes dans leur parcours professionnel. Grâce au mentorat, aux formations et à une communauté solidaire, les participant·e·s acquièrent à la fois des outils concrets et la motivation nécessaire pour réussir dans le domaine de la techno.

Rebecca souhaite aujourd’hui faire vivre l’esprit du programme QT Access dans sa propre carrière, en créant partout où iel ira le même sentiment de communauté et de connexion qu’iel a connu dans le programme.

« Le sentiment de communauté que j’ai trouvé dans ce programme — je veux le retrouver, et surtout le recréer, partout où j’irai. »